Revue de presse
« … C’est donc une union entre les compagnies des deux pays (Maison éphémère-Belgique et Cie Annoora-Cameroun) qui rejette à la face du spectateur, la violence gratuite qui anime les hommes et détruit le monde. La mise en scène imaginative de Guy Theunissen a rencontré des comédiens généreux qu’appuie le saxophone de Mamadou Aliou Barry, musicien guinéen ». Venant Mboua- Le Messager édition de Douala – le 25 novembre 2004
« … une mise en scène du belge Guy Theunissen dynamique et très cadencée, qui a été fortement applaudie. Grâce aussi à une très bonne direction artistique et une prestation scénique d’un niveau élevé. Le jeu de scène des comédiens (…) aura été un grand régal … » S.O – le Messager édition de Yaoundé – le 23 novembre 2004
« Mise en scène de Guy Theunissen bien pensée, efficace et permettant le passage de l’émotion. (…) Une équipe artistique parfaite qui nous fait passer du plaisir à l’émotion et à l’interrogation. Un spectacle qui laisse des traces. » Jacques Deck – « la lettre des jeux de la francophonie » n° 46, janvier 2005.
« Comment et au nom de quoi un auteur s’arroge-t-il le droit de parler au nom des autres ? Tout cela ne sert-il pas qu’à soulager nos consciences de nantis ? Toutes ces questions sont au cœur de la Résistante, texte de Pietro Pizzutiporté à la mise en scène par Guy Theunissen. A travers ce texte, Pietro Pizzuti, homme de théâtre par excellence, s’interroge lui-même, sa vie, l’utilité de ces rôles, ces textes, ces face à face avec le public. (…) La Résistante est un texte courageux qui nous renvoie à nos propres lâchetés tout en affirmant sa foi dans le théâtre et dans le poids des mots face au choc de la violence. Un texte où l’auteur jongle magnifiquement avec la langue, le rythme, le vocabulaire ». Jean-Marie Wynants – Le Soir – le 19 Janvier 2006
« La mise en scène de Guy Theunissen fait progressivement s’interpénétrer les univers de l’auteur et de sa matière, se mêler intimement le théâtre et l’humain, leurs rôles respectifs et/ou conjoints en ce monde douloureux. Sans éviter toujours les clichés, mais sans ménager non plus les surprises, sans tomber dans la gratuité du pathos. Avec souvent la finesse d’une polyphonie comme venue du fond des âges ». Marie Baudet – La Libre Belgique
« Le metteur en scène, Guy Theunissen, semble être entré dans cette histoire à pas de loup: il n’a pas voulu trop la charger scénographiquement, concentrant son attention sur le jeu des acteurs. Et il a bien fait. Il peut s’appuyer sur une comédienne qu’on sent investie par le propos (Catherine Salée) et qui donne une extrême sensibilité à son personnage de témoin de l’Histoire, mais aussi, et surtout, sur deux interprètes camerounais, qui délivrent une énergie de jeu impressionnante. Zigoto Tchaya joue, danse et chante avec une égale justesse à côté d’une Yaya Mbilé tout en délicatesse. La musique de Mamadou Aliou Barry (percussions et sax) finit de ponctuer une récit qui marque.» TG – Zone 02 Hebdomadaire bruxellois N°129 – du 8 au 14 février 2006