La Maison Éphémère confinée, le secteur aux aguets
Depuis le 13 mars, tout le secteur culturel est en attente.
En attente de pouvoir retravailler, créer, échanger.
Durant ce laps de temps, qui s’allonge de semaine en semaine, la compagnie avance là où elle peut.
Elle participe notamment activement aux travaux des différentes fédérations professionnelles dont elle est membre, fédérations qui, individuellement ou à l’unisson, interpellent nos autorités sur la situation alarmante des artistes, techniciens, compagnies, institutions… Sans réel répondant.
Dans cette crise, le soutien à la culture a été qualifié par le fédéral comme “non-urgent”.
Mais on ne lâche rien !
Ainsi sont apparues plusieurs initiatives relayées par la presse. Notamment :
- Le manifeste “No culture, no future”, avec ses propositions de mesures d’urgence et de relance.
- Le fonds Sparadrap ; faute d’une aide financière de L’État adaptée à la réalité, les artistes créent leur propre fonds d’urgence solidaire pour aider les plus démunis d’entre-eux. Tout citoyen peut y contribuer.
- De nombreuses lettres ouvertes, dont celle des employeurs des arts de la scène et “la carte blanche des 300” relayée par Luc Dardenne au JT de 19h30 du 11 mai dernier :
Le confinement contraint mais n’empêche pas non plus la création. Pendant une vingtaine de jours, Brigitte Baillieux et son fils Elie Theunissen ont échangé une correspondance confinée, elle à la poésie, lui à la photographie. Ce recueil, remarqué par La Libre ou et L’Avenir, pourrait bien être amené à évoluer. Publication ? Balade itinérante ? A suivre !
Et parce que l’humour reste l’une des armes les plus fortes, nous terminons sur une petite capsule, un coucou du coude de nous à vous, à bonne distance virtuelle !