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Revue de Presse

Taillant dans le texte en s’appuyant sur la traduction d’André Marcowicz, Guy Theunissen l’a épicé à la belge : le poète de la cour s’exprime avec la saveur d’Arno, la généalogie royale passe par Albert…, deux exemples parmi bien d’autres références à l’actualité ! Mais, l’on reste admiratif de l’incroyable dynamique que le créateur de la Maison Ephémère (avec Brigitte Baillieux) a insufflée au plateau plutôt rock dans une scénographie de Michel Suppes relativement simple et souple de panneaux coulissants, d’ouvertures étagées, avec trône bricolé, drap de lit sur un énorme pois bien vert, etc. La quarantaine de personnages de Schwarz repose sur les épaules des douze Baladins, comédiens-chanteurs et musiciens, tous virtuoses de la métamorphose. […]. Joséphine De Surmont a la grâce piquante de la princesse et Allan Bertin la présence un peu pataude mais roublarde de son porcher, flanqué du vif-argent de Diego Lopez Saez. Le roi a la fausse bonhomie de François Houart, pas totalement nu, quoique… Andreas Christou trottine en vieux chambellan et ces dames Geneviève Knoops, Aurélie Goudaer, Virginie Pierre, Monique Gelders, Stéphanie Coppé multiplient leurs personnages et c’est succulent ! Musicalement, le plateau est mené de son clavier et de sa flûte, par Line Adam, un as de la musique de scène, dans tous les registres. Coup de chapeau aussi aux costumes loufoques et colorés (ah cette robe de princesse composée uniquement de cravates !) de Françoise Van Thienen, dont les scintillements ont l’art de retenir les lumières de Laurent Kaye. Michèle FRICHE – Le Soir – 26/08/16

Les costumes élaborés par Françoise Van Thienen sont sidérants d’expressivité, d’inventivité. Les accoutrements des cochons avec groins incorporés sont dans la tradition burlesque de la commedia dell’arte. Les tenues des donzelles de la noblesse tendent à prouver que le ridicule n’est pas meurtrier; les harnachements du personnel de sécurité frôlent la science fiction. On revêt de la caricature en permanence y compris dans des chevelures extravagantes. Pour compléter cet ensemble épicé à souhait, la partie musicale du spectacle est assurée sans faille par les comédiens eux-mêmes. […]. Dans cet écrin visuel et sonore, l’histoire galope, caracole, parade sans temps mort. […]. Les Baladins sont une troupe généreuse et aiment se faire plaisir et nous faire plaisir avec des ajouts bien à eux comme telle parodie d’Arno.” Michel VOITURIER – Rue du Théâtre – 27/08/2016

Trouvailles scéniques, chorégraphies décalées, drôleries textuelles, costumes bigarrés, gestuelle imparable, partitions originales et tonitruantes… L’atmosphère théâtrale des «Baladins» a une nouvelle fois dilaté les rêves de chacun au gré de tableaux enchâssés comiques et émouvants, tous dynamisés par la danse, le chant et la musique. Les nombreux rappels (malgré la chaleur accablante) ont prouvé la fusion entre les acteurs et leur public.” Daniel PILETTE – L’Avenir – 27/08/16