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Revue de presse

«Avec une poésie sombre, époustouflante, Caroline Safarian nous offre des récits de massacres avec une dignité métaphorique d’une force inouïe où, sous le soleil turc, les poussières rouges de sang devenaient de véritables rubis. Si le texte est magnifique, la mise en scène de Guy Theunissen le lui rend bien, poussant un peu plus dans la poésie les apparitions de la Mémoire, introduisant de superbes ponctuations chorégraphiques, de corps à corps turco-arméniens imaginés par Edith Depaule.  Sur scène, le spectacle est presque baroque : un décor basé sur d’imposantes traverses de chemins de fer, une lumière intimiste, des bruits de vagues ou de trains, quelques fumigènes, des musiques turques, arméniennes et même un passage d’Aznavour, très music-hall ! Le tout est servi par d’excellents comédiens, avec le physique de l’emploi en prime : Laurent Capelluto (Azad), Gaetano Vanto (Levent), François Sikivie (le contrôleur) et Mathilde Schennen (l’auteure, Ellen, l’exilée de 1915).  Ce « Papiers d’Arménie » est une écriture aboutie et une réussite théâtrale, mais aussi un voyage original en grandes émotions ». Nurten Aka – La Libre Belgique – 14/09/2007

 « La mise en scène sobre, stylisée dans une scénographie forte de poutres enchevêtrées, à l’écoute des corps et des voix, révèle de jeunes comédiens justes et troublants, tout en intensité retenue : Gaetano Vanto et Mathilde Schennen. » Michèle Friche – Le Vif L’express – 21 septembre 2007

 « Une belle interprétation que Guy Theunissen guide dans la sobriété et la stylisation, misant sur l’intensité des présences et des regards. Et les jeunes comédiens lui répondent avec justesse et gravité : on connaissait déjà l’art de Laurent Capelluto (l’arménien écorché) et de François Sikivie (le contrôleur de train, d’une bonhomie bien belge), et l’on découvre celui de Gaetano Vanto (le turc, d’une sensibilité ténébreuse) et de Mathilde Schennen, troublante, dans ce très subtil interstice de la mémoire qui sépare ici le monde des vivants de celui des morts. »  Michèle Friche – Le Soir – 15 septembre 2007