Skip to content

Salina – création 2019

Ce printemps 2019, La Maison Éphémère s’est associée à La Seringu’arts (RDC) et à GoZen (Cameroun) pour porter à la scène la magnifique œuvre de Laurent Gaudé.

La création, qui sera présentée les 2, 3 et 4 mai à l’Institut français de Lubumbashi mêle le théâtre, la danse, les marionnettes, la musique live de la compositrice et chanteuse Alima, et la sculpture en direct par la plasticienne Ségolène Denis. La mise en scène est signée Guy Theunissen.

On ne sait pas d’où elle vient, un jour, un voyageur a déposé Salina au cœur du village. Le bébé est adopté par la population qui en fait une des leurs. Jeune fille, elle est promise au fils du Roi, Saro, mais elle aime son petit frère Kano. Malgré ses protestations ce mariage lui est imposé. Le lendemain de la nuit de noce, Saro est mortellement blessé au combat. Salina, qui parcourt le champ de bataille, refuse de venir en aide au mourant. Un témoin la surprend et le Roi la bannit à jamais. La vengeance de Salina sera terrible.

8 acteurs, chanteurs, danseurs interprètent cette histoire pleine de bruits et de fureur !

Depuis 2002, et suite une rencontre décisive avec des acteurs congolais tout juste sortis de trois guerres civiles, La Maison Éphémère développe une éthique de coproduction avec des institutions et des compagnies sub-sahariennes.
Ainsi, Le Collier d’Hélène de Carole Fréchette, La Résistante de Pietro Pizzuti, Celui qui se moque du crocodile n’a pas traversé la rivière de Guy Theunissen et François Ebouele, et Un cadavre dans l’oeil de Hakim Bah ont vu le jour, de part et d’autre de la mer et certains poursuivent leurs traversées, aujourd’hui encore.
Nous comptons bien que cette nouvelle aventure connaisse, elle aussi, une vie internationale. Les thématiques abordées dans l’oeuvre de Laurent Gaudé touchent en tout cas tout Homme, au Sud comme au Nord.

Une coproduction de La Maison Éphémère, de La Seringu’Arts et de GoZen, avec le soutien de la Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF), du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et de Wallonie-Bruxelles International. En partenariat avec l’Institut français de Lubumbashi, les Centres d’Art Waza et Picha.

A défaut d’avoir pu vous rendre sur place pour découvrir « Salina », voici un résumé de l’aventure en images, de l’arrivée de l’équipe, en passant par les répétitions, pour terminer par les représentations et une composition d’Alima !